L'Homme Papillon
« Derrière chaque individu, il existe un univers. Une graine de rêve qui demande à éclore… »
Anthelme Hauchecorne, Journal d’un Marchand de Rêves, French Pulp Éditions
Après Ci-gît la mer, Le Dévoreur de Rêves, je vous vais vous parler de L'Homme Papillon, le dernier tome de ma trilogie de Voyages Oniriques centrée sur les chimères (les chimères incarnant ici les créatures et autres démons issus de nos fantasmagories).
Comme je l'analysais précédemment dans un article consacré à ce projet dans son ensemble, cette trilogie s'inscrit en tant qu'arc charnier au sein de mon travail d'écriture. En effet, alors que j'ai longtemps été portée sur l'onirico-fantastique, gardant toujours le doute en estompant la frontière entre le réel et l'irréel, je me suis rendu compte depuis quelques temps que ma Muse m'entraînait vers d'autres univers. La fantasy, le surnaturel, un roman jeunesse, du steampunk etc J'ai envie de poursuivre les récits dans d'autres genres, à ma sauce bien entendu (je me suis essayée à la fantasy avec Le Jardin des Naïas par exemple). Et de ce fait, la conclusion de L'Homme Papillon ouvre directement la voie à mon roman en cours d'écriture (mis en pause depuis quelques mois mais je vais bientôt m'y remettre), "Crimson Wood" [promis, dès que je lui trouve son vrai titre, j'arrêterai avec mes "Crimson Wood" ^^]. Mais j'y reviendrai dans un article que je consacrerai à ce lui-ci, sinon je vais beaucoup trop digresser ici.
Quoi qu'il en soit, les univers de tous mes textes (romans et nouvelles confondus) sont liés. Par les thématiques, souvent communes mais abordées différemment, des petites ressemblances entre personnages (Christine de cette trilogie et Jihaye du Jardin des Naïas par exemple). À ce propos, pour celles et ceux ayant lu mon roman Chambre Nymphale, sachez que (si je trouve un éditeur pour ma trilogie), vous en apprendrez davantage sur le journal Monstres & divinités offert à Otto... de même qu'il se pourrait bien que vous entraperceviez furtivement quelques personnages de cette publication...
Je vous laisse avec le synopsis et quelques extraits (il s'agit d'extraits du premier jet, aussi soyez indulgents pour les coquilles et petites fautes qu'il reste sans doute).
Mots clef
carnets de bord - chimères - onirisme - légende urbaine - secte - psychopathes - création - secrets de famille - potentiel humain - potentiel chimérique - Éveil - définition de l'humain - surnaturel
Synopsis
L'esprit d'un psychopathe sous les verrous : l'ultime prison pour le Dévoreur de rêves ? D'après une nouvelle vision de Jacinthe, rien d'aussi sûr qu'elle le pensait...
L'étau des démons du manoir des P. et de l'exposition des Animaux Endormis ainsi que la troublante thèse de Dimitri se resserrent autour de Christine. Ses rêves et cauchemars qui l'assaillent la conduisent tout droit où tout a commencé : à la mer, auprès de William, le fils d'Ernest et d'Eleanor.
Certains secrets n'ont pas encore été dévoilés, mais les carnets d'Isabelle, de Sybille et d'autres contiennent peut-être des réponses… si l'on trouve la bonne façon de les lire.
Les Voyageurs touchent à la fin de leur voyage : la confrontation avec les monstres, pour la survie des Papillons.
L'être humain réduit à sa condition de viande, à son archaïque état d'animal, était-ce ce que le monstre avait laissé comme message ? (…) Tout cet ensemble faisait écho à l'animalité, à l'homme et à la bête, dans une valse d'horreurs qui mélangeait ces identités, qui malmenait leur définition, qui brouillait les pistes entre le réel et le fantasme, entre la raison et... la folie.
Des histoires se croisaient, s'emmêlaient, par inspiration ou amalgame cognitif, et toutes ces fioritures brouillaient la principale. Telle était l’œuvre d'un génie, additionnée de circonstances heureuses.
Tout un monde fantasmagorique se heurtait à son univers sans qu'elle ne sache si elle devait l'accueillir ou l'empêcher d'entrer.
(…) elle avait tremblé en s’apercevant de la fascination de sa fill qui contemplait les flots marins. Les palpitations avaient commencé à tambouriner dans sa poitrine. Jusqu’au moment où la fillette avait posé son regard sur le sien, à travers le rétroviseur intérieur :
— Ils ne me feront pas de mal, tu sais.
— De quoi parles-tu, ma chérie ?
— Des habitants de la mer.
— Mais comment…
— J’ai un ami secret, avait répliqué, solennelle, la petite.