Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éditions Albin Michel, 3 octobre 2022

Publié le par Maude Elyther

Illustration de Pablo Gerardo Camacho / Design de Helen Yentus

Illustration de Pablo Gerardo Camacho / Design de Helen Yentus

4ème de couverture

« Une Afrique antique, dangereuse, hallucinatoire, qui devient un monde fantastique aussi réaliste que tout ce que Tolkien a pu imaginer. »

Neil Gaiman

« Léopard noir, loup rouge est d'ores et déjà un géant en fantasy, une ode merveilleuse à la Grande Afrique, un chef-d’œuvre d'imagination, de violence, de fureur et de grâce. »

Page des libraires

« Aucun roman n’est aussi grisant que cette œuvre de fantasy sanglante, profane, bourrée de références. »

The Wall Street Journal

« Grivois (ok, sale), lyrique, poignant, violent, tapageur, drôle (salement hilarant), complexe, mystérieux, mais toujours élégamment contrôlé. Une œuvre incontestablement brillante. »

The Los Angeles Times

« Imprégné de mythologie et de folklore africains, ce texte grouille de créatures et bâtit des royaumes tels que je n’en ai jamais vu en littérature. Révolutionnaire. »

Entertainment Weekly

À la croisée des univers de Gabriel García Márquez, de Jérôme Bosch et des comics Marvel, le nouveau roman de Marlon James est une fantastique quête initiatique qui nous entraîne dans une Afrique de légende peuplée de créatures extraordinaires, de sorcières et de personnages hors du commun. Un tour de force littéraire, et une aventure incroyable.

Né à Kingstone, en Jamaïque, Marlon James est notamment l’auteur de Brève histoire de sept meurtres (Albin Michel, 2016), récompensé par le Booker Prize.

Avant-propos

En premier lieu, je remercie très chaleureusement Gilles Dumay (Albin Michel Imaginaire) et Carol Menville pour m’avoir envoyé ce service de presse pour me permettre de découvrir cette incroyable œuvre !

Premier tome d’une trilogie de l’auteur jamaïcain Marlon James, j’avais vu passer Léopard Noir, Loup Rouge sur Instagram et dès lors je n’avais plus eu qu’une envie : lire ce roman qui promettait d’être très différent de mes lectures habituelles. Ne serait-ce que parce qu’il s’agit d’une fantasy africaine.

Je vous livre mon retour ci-dessous 😉

Mots clefs

Fantasy africaine – Afrique antique – mythologies vivantes – horreur – sorcières – queer – mission – mercenaires – guerre – révolte – prophétie – métamorphes – sorcellerie – vérité – monstres – aventures – quête initiatique – fresque – dark fantasy – roman fleuve – violent – monde intérieur

par Pablo Gerardo Camacho

par Pablo Gerardo Camacho

Mon retour

Introduction

Imaginez un monde ancien, une terre féroce maudite par la loi du plus fort. Une Afrique antique, sauvage et hallucinatoire, que les dieux semblent avoir abandonnée, laissant moultes créatures monstrueuses y faire leur nid. C’est un univers de dark fantasy qui se dessine, violent, riche et complexe, mais tout autant flamboyant.

Aux lecteurices de l’Occident assoiffé.e.s de lectures radicalement différentes, engagées, protéiformes, proposant personnages, décors et bestiaires d’autres cultures, arrêtez-vous sur ce roman. Si vous avez le cœur bien accroché, venez vous plonger dans les récits de Pisteur, lui qui ne croit pas aux dieux, bien qu’il combatte des êtres maléfiques, avant tout les hommes.

Le monde est étrange et les gens ne cessent de le rendre encore plus étrange.

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éd. Albin Michel, 2022

La quête de Pisteur, narration protéiforme

D’emblée, nous entrons dans une narration orale, car Pisteur est interrogé par un Inquisiteur, accusé du meurtre d’un enfant. Car il y a plusieurs années, il avait été engagé pour retrouver un enfant, or l’on sait depuis le départ que celui-ci est mort. Toutefois, c’est loin d’être un récit linéaire que raconte Pisteur. Il mêle plusieurs histoires, dont celles d’autres pour, au final, dresser son évolution mais rapporter les visages changeant du monde dans lequel il vit, les horreurs et la cruautés humaines.

Ainsi, ce sont quêtes initiatiques, quête d’identité, de vérité, mission, rencontres, combats, tortures, métamorphes, sorcières, savants blancs, démons du plafond, vampire, oiseau-foudre qui ponctuent cet ouvrage coup(s) de poing. L’imagination de Marlon James se tisse avec une base de mythologies, légendes et folklores africains au point de ne plus les différencier.

Pisteur « a du nez », il est connu pour ça et d’ailleurs il vie à travers ce don, si on peut l’appeler ainsi. En effet, il est missionné : il est payé pour retrouver des personnes. Dès qu’il capte une odeur, il peut la suivre sur des distances incroyables et ce pendant des années. Au tout début roman, il revient sur quelques-unes de ces missions. Nous comprenons dès lors qu’il possède sa propre vision du monde, sa propre morale : ainsi il retrouve une épouse qu'il reconduit à son mari en lui ayant laissant une arme. Mais très vite, le récit bascule en incluant un bestiaire d’êtres et de créatures maléfiques, surnaturels, car les territoires où voyage Pisteur témoignent de mythologie vivante.

Cet enchevêtrement narratif, proposant à la fois plusieurs histoires et donnant voix à celles d’autres personnages, est lié à la magie, à la monstruosité, à l’imaginaire réel. Et si vous doutez de la véracité de tout ceci, venez écouter Pisteur raconter son histoire.

« Un petit garçon survit aux marcheurs de plafond seulement pour être vendu comme esclave, après quoi il est kidnappé par qui, des sorciers ? Des diables ? Une société d’esprits amateurs de jeunes garçons qui forment l’enfant dès sa prime jeunesse ? Que va-t-il se passer ensuite, peut-être que Ninki Nanka, le dragon des marais, va renifler leur odeur dans la brousse et tous les dévorer ?
— Tu ne crois pas en ce genre de créatures ? a demandé Bunshi. Malgré tout ce que tu as vu, et entendu, et combattu ? Malgré l’animal à côté de toi ?
— Pas besoin de croire aux créatures maléfiques quand les hommes flagellent leur propre femme », ai-je dit.

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éd. Albin Michel, 2022

Face à la magie

Plus jeune, alors qu’il est en quête de se origines, de son identité, Pisteur va rencontrer un étrange jeune homme qui va le mener aux rencontres qui bouleverseront son destin. Le Léopard apparaît dans sa vie, ce métamorphe homme/léopard ou léopard/homme, ainsi qu’une Sangoma (une « anti-sorcière ») et des enfants Mingi. Ces derniers sont considérés comme maudits, maléfiques, car ils sont différents, pouvant par exemple avoir des jambes trop longues, être albinos ou simplement avoir les dents du haut qui poussent avant celles du bas. Nourrissons, ils sont voués à être abandonnés, à être tués ou à être vendus à des sorcières, qui les dépèceront pour vendre leurs membres et leurs organes, pour préparer onguents et poudres soi-disant médicinaux.

Pisteur sauve des enfants Mingi avec le Léopard. Plus tard, par trahison, le refuge de la Sangoma est attaqué, alors qu’elle tentait de sensibiliser Pisteur à la magie ; d’ailleurs elle lui laissera une marque de protection ainsi qu'une ou deux formules. Elle l’aura davantage marqué, car son nom reviendra régulièrement dans ses récits ; l’on voit qu’elle a contribué à des changements dans sa perception de voir les mondes (la jungle des rêves pour ce citer qu’elle, monde intérieur).

Dans cet univers, les hommes sont les proies de monstres, certains appelés par des sorcières, par la magie du sang (les Omoluzu), d’autres étant plus primairement prédateurs (Asanbosam et son frère Asanbonsam, l’un mangeur de chair humaine et l’autre buveur de sang). Mais il y a également des nécromanciens, dont les savants blancs qui mêlent l’alchimie à la nécromancie, ou encore le Mauvais Ibeji (jumeau difforme qui vous fera cauchemarder).

Ce folklore comporte lot de trahisons, d’alliances insoupçonnées, car dans chaque cœur bat la vengeance, la quête de vérité, de changement ; n’oublions pas que la loi du plus fort prévaut.

Je n’ai jamais appris à parler la langue des grands singes, mais je savais que si je m’arrêtais, ils allaient nous charger, s’enfuir, puis nous charger de nouveau, s’approchant chaque fois davantage jusqu’à ce qu’ils s’emparent de moi et du cheval et nous rossent à mort. Pas des fantômes de singes ni un rêve de singes, juste des vrais singes, qui aimaient vivre parmi les morts. Ma tête a affleuré des feuilles qui se sont écartées, révélant des grappes de baies rouge sang. Il m’aurait suffi d’en manger une pour dormir un quart de lune. Trois de plus, et je ne me serais jamais réveillé. Dans cette forêt oubliée des dieux, même les créatures vivantes jouaient avec la mort et le sommeil.

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éd. Albin Michel, 2022

Une drôle d’équipe

Le cœur du récit s’articule comme les plus épaisses lianes de cet enchevêtrement narratif autour de la mission de retrouver le garçon. Le garçon, il n’a pas de nom, et, pendant la quasi entièreté du récit, on ignore pourquoi il est aussi important. Pisteur et le Léopard sont missionnés par un esclavagiste, ils feront équipe avec Nsaka Ne Vampi et Nyka, deux mercenaires, Sogolon, la Sorcière de La lune, Bunshi, sirène métamorphe de la rivière, Sadogo, un Ogo, homme très grand et fort (mais ne l’appelez pas géant) et de Bibi, un serviteur de l’esclavagiste. Tout le monde traîne des pieds face à cette inclusion forcée dans ce groupe, surtout Pisteur, qui a un passé avec Nyka, un passé qui lui a, entre autres, coûté un œil ; la façon dont, à la place, il possède désormais un œil de loup, d’où son surnom Œil-de-Loup, est une histoire qu’il vous racontera plus loin dans le récit.

Toutefois, l’équipe est vite divisée, comme les tensions naissent parmi les membres autour de Pisteur. À commencer à cause de Fumeli, le jeune homme archer du Léopard qui se révèle jaloux et possessif. Pisteur ne fait pas confiance à Sogolon, il sait qu’elle ment à propos de leur mission, de l’identité du garçon. Alors que Pisteur et le Léopard se déchirent, Venin fait son apparition, cette fille qui était honorée de servir de sacrifice humain à des créatures monstrueuses. Elle ne cesse de vouloir regagner la forêt pour accomplir sa destinée, mais elle va changer, se rapprocher de Sogolon au point de savoir elle-aussi tracer des runes, et d’insulter la Sorcière de la Lune. Pisteur se rapproche de Sadogo, qui se révèle sensible et tourmenté par les innombrables meurtres qu’il a commis, même ceux datant de sa condition de bourreau.

Plus tard, s’ajouteront à cette drôle d’équipe le buffle, animal intelligent, et Mossi, bel officier du chef de l’armé de Kongor. Si la vérité sur les dessous de cette quête, à savoir l’identité du garçon, s’éclaircit, d’autres trahisons, combats et tortures n’épargneront pas les personnages.

Monstres parmi les monstres

Comme je le disais plus haut, il faut avoir le cœur bien accroché pour se plonger dans les histoires protéiformes de Pisteur. L’ensemble ne tourne cependant pas au pathos, mais les thématiques n’en demeurent pas moins terribles. L’auteur traite de sujets durs et violents, non pas gratuitement, car il dénonce, il se révolte contre. Ainsi Pisteur, qui tue, déteste les esclavagistes, les hommes qui maltraitent leur(s) épouse(s), les pédophiles, les violeurs, les sorcières. De l’horreur, il y en a dans ces pages : carnages, corps démembrés, viols, enfants esclaves, tortures, ignominies des savants blancs, meurtres, festins de créatures maléfiques, incendie des archives de Kongor (la perte du passé), inceste…

Les véritables monstres, qui sont-ils ? Les enfants Mingi, anormaux ? Les diverses créatures qui ponctuent le récit ? Les métamorphes comme le Léopard, plus animaux qu’humains ? Les esclavagistes ? Les sorcières ? Les traîtres/traîtresses ? Les savants blancs (nécromanciens-alchimistes) ? Ou encore l'Aesi (cet être magnifique à la peau noire comme l'encre, aux yeux blancs et luisants, aux cheveux rouges comme des fleurs écarlates), surnommé roi-araignée ? Pour Pisteur, il n’y a que les hommes qui peuvent porter des masques, et pas les monstres… Les hommes sont les plus monstrueux en fin de compte (si vous en doutiez encore).

Cette nuit-là je me suis encore retrouvé dans une jungle de rêves. Un nouveau genre de rêve où je me demandais ce que je faisais dedans, et pourquoi un rêve d’arbres et de buissons et de gouttes amères. (...) je savais que quelque chose allait se révéler dans la clairière, ou dans le reflet d’une flaque, ou dans le cri solitaire d’un oiseau fantômes esseulé. Révéler quelque chose que je savais déjà. La Sangoma m’a dit un jour que c’est dans la jungle des rêves que l’on trouve les choses qui sont cachées dans le monde éveillé. (...) Le savoir se trouve dans les feuilles, et dans la terre, et dans la brume, et dans la chaleur dense comme un spectre (...). La jungle te trouve (...). Mais chercher un sens te rend fou, disait aussi la Sangoma.

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éd. Albin Michel, 2022

Pisteur et la/les femme(s)

Le fil rouge personnel de Pisteur demeure la quête d’identité. Il cherche ses origines, bien qu’il rejette sa mère et son père, apprend les coutumes ku pour partir. Toutefois, sa quête d’identité ne va pas sans identité de genre. Lors d’une cérémonie initiatique chez les ku, la partie femme des hommes doit être tranchée, de même que la partie homme chez les femmes ; c’est le passage à l’âge adulte. Pour les ku, les individus naissent femme et homme, ce n'est que lors de cette cérémonie que l’on devient véritablement homme ou femme. Nous parlons bien d’excision (circoncision comme clitoridectomie).

Pisteur est trop âgé lorsqu’il découvre ce rituel. Et dès lors, il va s’imaginer une dualité interne, entre sa part virile et sa part féminine. Pisteur aime les hommes, toutefois, certaines de ses attirances, il va les mettre sur le compte de sa part féminine. De même que ce sera son excuse lorsqu’il ressentira certaines émotions, jugées « faibles », toujours selon la loi du plus fort.

Cela va plus loin, car Pisteur hait sa mère, de même que l’ensemble des femmes en général, lui qui déteste les sorcières et insulte par ce nom bon nombre de femmes qu’il rencontre. Misogynie ? Eh bien, non. Et c’est là toute la complexité qui unit Pisteur au féminin. Aimer, fonder une famille, tout cela lui paraît impossible ; le Léopard lui ayant dit que personne n’aimer personne, et d’ailleurs, comment fonder une famille, avoir des enfants alors qu’il aime les hommes ? C’est la rencontre avec un personnage en particulier qui va faire évoluer intérieurement Pisteur, qui va le pousser à voir les choses sous un angle différent, à s’accepter, enfin.

— On dirait que ce que tous les pays ont en commun, ce sont des dieux si mesquins et si jaloux qu’ils préfèreraient détruire tous les mondes plutôt qu’en laisser un poursuivre son existence sans eux.

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éd. Albin Michel, 2022

Œuvre queer

L’œuvre de Marlon James est résolu queer, et c’est un régal de suivre Pisteur, charismatique, flamboyant, de le voir au côté du Léopard, ce chat à l’humour caustique qui est toujours fourré dans les scènes les plus drôles. Un lien profond uni ces deux-là, dans un « je t’aime, moi non plus » tantôt agaçant tantôt émouvant.

Dans la représentation queer, n’oublions pas Ekoiye, le prostitué aux formes féminines, ou l’utilisation de l’inclusif avec un personnage possédé par un esprit.

L’histoire propose également des personnages féminins forts : Nsaka Ne Vampi, la mercenaire, Bunshi, la sirène métamorphe de la rivière, Sogolon, la Sorcière de la Lune qui dessine des runes et peut faire naître des tempêtes, la Sangoma qui protège seule des enfants Mingi.

Les gens que je croise ne cessent de dire que nous sommes en guerre. Nous sommes en guerre. Alors qu’il y ait des tueries, et que vienne la mort. Descendons tous dans le monde souterrain et laissons les dieux de la mort parler de justice véritable.

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éd. Albin Michel, 2022

Les tambours de la jungle

Au sein des récits de Pisteur, le sang bat comme les tambours de la jungle. Menaces, trahisons, pistes mouvantes, détours, chaque minute rime avec survie, combat, tortures, souffrance, les plans sont souvent voués à l’échec. Toutefois, l’ensemble est émaillé de moments plus légers, amusants, parfois sexy, émouvants aussi (je pense à Sadogo, le Léopard, Mossi, le Pisteur). La narration est plutôt dénuée de pathos, mais les sentiments et émotions transparaissent : Pisteur n'est pas uniquement cet homme fort à la grande gueule qu’il prétend être.

Le sauvage transpire dans les pages : la violence et ignominies des hommes, les métamorphes mi-humains mi-animaux, le bestiaire des êtres dits maléfiques, la loi du plus fort, la prédation etc. Au-delà, l’auteur concocte des mélanges, rendant le sauvage horrible, intolérable : le progrès et l’alchimie au service de la nécromancie (je pense à Dolingo en particulier, où des scènes qui m’ont complètement révulsée). Les monstres, animaux comme créatures, tuent pour se nourrir, mais les hommes tuent par plaisir, pour dominer, pour écraser.

Le sang va battre dans vos veines et à vos tempes lors de votre plongée dans le monde Pisteur, dans cet ouvrage si délicieusement complexe dans lequel on s’immerge complètement. Peut-être se croisera-t-on dans la jungle des rêves ?

Marlon James, Léopard Noir, Loup Rouge, Éditions Albin Michel, 3 octobre 2022

En bref : Mêlant mythologies africaines à son imaginaire, Marlon James signe ici le premier tome de la trilogie Dark Star, récit coup(s) de poing et flamboyant. Dark fantasy, magie, monstres, queer : voilà les ensorcelants ingrédients de l’auteur !

La narration orale protéiforme donne vie à un enchevêtrement de récits, de monstres et de lieux spectaculaires, horribles, vertigineux, oniriques ; de palais et de champs de bataille/de lieux de carnages, à la jungle des rêves, à un royaume dans les arbres, des terres dans les souterrains. Plusieurs histoires, plusieurs voix, une galerie de monstres (souvent humains), de nombreux lieux, tout cela pour retrouver un garçon, cette énigme vivante.

Le dernier mot à Marlon James :

J’ai voulu réactiver la mythologie africaine pour écrire une nouvelle histoire : queer, fantastique et décoloniale.

Marlon James pour nova.fr

Marlon James (source : The Wall Street Journal)

Marlon James (source : The Wall Street Journal)

Pour aller plus loin :

La couverture du tome 2, dans sa version anglaise, "Moon Witch, Spider King", par Pablo Gerardo Camacho

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