Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éditions Argyll, 3 février 2023

Publié le par Maude Elyther

illustration de couverture par Xavier Colette

illustration de couverture par Xavier Colette

4ème de couverture

« L’errance nocturne dans une ville inconnue génère un indéfinissable sentiment d’éternité. Chaque ombre devient la promesse d’étrangetés. Et à la vérité, Roche-Étoile abritait beaucoup d’ombres. »

Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l’état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.

Sept ans après le drame, l’archiviste d’un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s’avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.

Un jeu de dupe commence alors entre l’archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d’une cité où la vérité ne se dessine qu’en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut devenir un piège cruel.

Née en Nouvelle-Calédonie, Anouck Faure est ne artiste plasticienne aux multiples talents.

La Cité Diaphane, son tout premier roman, est une fantasy gothique et torturée, ponctuée de nombreux rebondissements. La démesure des décors n’y a d’égal que l’orgueil et la folie humaine.

Avant-propos

J’ai connu Anouck via l’illustration de couverture du La Nuit du Faune de Romain Lucazeau aux Éditions Albin Michel Imaginaire. Mais si je l’ai découverte à travers son art plastique – gravure, eau-forte, dessin à l’encre –, quel plaisir de découvrir à présent sa plume ! Car Anouck est artiste plasticienne et autrice. Son univers déborde d’onirisme, de paysages qui sont autant de voyages intérieurs ; le tout lié à la nature, à la mer et aux racines, et aux mythologies, cette douce artiste étant née en Nouvelle-Calédonie. Dans un autre article, il faudra que vous parle de son livre d’art poétique Ta’aora, cosmogonie Océanienne, paru aux Éditions Apeiron.

Avant de vous livrer mon ressenti sur son premier roman, je la remercie très chaleureusement, ainsi que Xavier Dollo et les Éditions Argyll pour l’envoi de ce service presse ! La Cité Diaphane va sortir ce 3 février 2023, je compte sur vous pour vous le procurer et lui faire une place de choix dans votre PAL ou votre chevet !

Mots clefs

Fantasy – gothique – fantasy gothique – dark fantasy – folie – orgueil – amours – étrangetés – témoignage – conte – décadence – chute d’un royaume – cité déchue – ville fantôme – fantômes – esprit – malédiction – démons – licorne – déesse – oracle – prescience – monstres – monstresse – mystères – mise en abyme – magie – origines – mythe – lien au cosmos – trahison

Jason Mowry, "Becoming Tears and Hunger", Watercolour, gouache, ink, and pencil on watercolour paper, 13 x 17

Jason Mowry, "Becoming Tears and Hunger", Watercolour, gouache, ink, and pencil on watercolour paper, 13 x 17

Mon retour

Introduction

Roche-Étoile, c’est comme l’écho lointain d’un rêve. Imaginez : le déclin du royaume dû à une malédiction, à un mal, le mal d’onde. Érigée à même la roche d’où lui vient son nom, elle se dresse, solitaire, au bord des territoires des démons. Sept années auparavant, elle a été maudite. Aussi, la cité de la déesse sans visage est aujourd’hui une cité fantôme. Mais voilà que l’archiviste a entrepris le voyage jusqu’à elle, pour retranscrire le récit de sa chute.

Juste à ma gauche, d'anciennes échoppes aux portes closes se nimbaient d'un éclat fauve provenant d'une ruelle voisine. Ce devait être la flamme déclinante que j'avais aperçue depuis la rive. Je m'y dirigeai, délaissant la grande allée et ses ombres. Une réaction primaire pour un être primaire. Dans la nuit, les humains comme les insectes cherchent un souvenir de soleil dans l'éclat du feu.

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éd. Argyll, février 2023

La cité déchue peut-elle être sauvée ?

Dans les pas de l’archiviste, nous abordons le bois aux Astres et le lac, à la surface inerte et couleur encre qui témoigne de l’empoissonnement des eaux, le mal d’onde. L’ambiance est nocturne, hiémale, les arbres incarnent des silhouettes torturées, le silence rendant les lieux hantés. Tout à coup, une monstrueuse apparition fait face à l’homme envoyé par le maître des Marches : un démon ? L’archiviste a été mandé pour écrire la chute de Roche-Étoile. Il pense être la seule âme vivante à se rendre en ce territoire mortifère. Il se hâte de rejoindre la cité, délaissant la nature terrifiante derrière lui.

Avec lui, nous découvrons l’architecture labyrinthique de Roche-Étoile, ses innombrables ruelles qui dirigent toutes, si l’on n’y prend pas garde, jusqu’au sanctuaire de la déesse sans visage, d’ailleurs, une multitude de statues au visage voilée l’idolâtrant fluctuent. La cité est déserte, pas de cadavres, pas d’animaux ni d’insectes, les portes sont closes ; nous nous attendons à voir surgir à tout moment des fantômes. Et pourtant, ce sont des êtres bel et bien vivants que l’archiviste va rencontrer.

À commencer par le forgeron, occupé à ferrer un cheval ; le feu de sa forge brûle sans cesse. Toutefois, cet individu paraît décousu, peut-être un peu fou. Néanmoins, il apprend de sa bouche qu’une autre personne se trouve dans la cité : une jeune dame. Coïncidence que deux personnes se soient rendues ici au même moment ! Avant de rencontrer la jeune dame, l’archiviste va se retrouver face au mendiant, un jeune homme à la voix envoûtante mais aux déformations physiques repoussantes. Le pauvre bougre souffre sans aucun doute du mal d’onde, l’archiviste consent à lui donner de l’eau du bassin qu’il lui réclame à boire ; là, l’eau est cristalline, visiblement non empoisonnée.

Quant à la jeune dame, il s’agit d’une chevaleresse au service de la déesse sans visage. Elle a fait le serment de lever la malédiction de Roche-Étoile. L’archiviste et elle n’ont de ce fait pas la même vision : pour le premier, la cité est morte, il est là pour écrire sa chute, tandis que la seconde est persuadée que la cité peut-être sauvée. Malgré tout, ils vont faire équipe pour une première étape, mettre la main sur les archives, là ils trouveront des pistes quant au mal qui s’est abattu ici.

Le lac nous apparaissait de nouveau dans toute son horrible inertie, bordé des silhouettes hiémales du bois aux Astres. Les oiseaux demeuraient rares. Derrière les premières lignes d'arbres clairsemés, une pénombre brumeuse se tissait de ronces et de sentiers oubliés.

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éd. Argyll, février 2023

Un conte de fantasy gothique

Anouck nous offre un véritable conte de fantasy gothique : à travers Roche-Étoile, le culte de la déesse sans visage, les personnages, les monstres…

Roche-Étoile a été bâtie sur et en partie dans une roche tombée du ciel, de là lui vient son nom. Toutefois, elle se caractérise également par le fait d’être toute proche des territoires des démons, ces êtres qui dominent aisément les âmes en utilisant le nom des gens. Son architecture propose un véritable labyrinthe. À cette heure bien éloignée des fêtes et des lumières d’autrefois, les ombres grouillent en ses entrailles, comme des fantômes ou des monstres. Elle recèle encore bien des secrets, sur son déclin comme sur ses origines. Pour l’heure plongée dans la froidure mortifère, elle paraît exsangue : le mal d’onde qui a sévi a aspiré son essence vitale, elle n’est plus qu’une grise architecture. Les statues de la déesse sans visage veille, dames voilées au cou tordu tourné dans la direction du sanctuaire.

Au fil du récit, nous apprenons que le culte de la déesse sans visage a une emprise entière sur Roche-Étoile. C’est la déesse qui choisit Son roi, celui-ci doit suivre le rite du passage du roi pour être couronné. Pas d’épouse à leur côté, nous supposons que leurs héritiers sont conçus avec une prêtresse de la déesse. Au service de la déesse, des oracles se vouent à Elle, ils Lui sacrifient leur visage, en contrepartie, ils accèdent à Ses savoirs, à certaines facultés comme la prescience. Toutefois, la déesse n’a pas protégé Roche-Étoile du mal d’onde, alors pourquoi aujourd’hui, sept ans après la chute de Sa cité, la jeune dame a été envoyée pour défaire la malédiction ?

L’archiviste, la jeune dame, le forgeron, le mendiant, la princesse… : les personnages n’ont pas de nom, à part l’oracle mais j’y viendrai dans la prochaine partie. C’est pour ne pas que les démons puissent exercer le moindre pouvoir sur leur âme que les noms sont tus. Au-delà de ce fait, cela confère un aspect de conte en désignant par leur fonction les protagonistes. Un conte de sombre fantasy où la chevaleresse doit défaire une malédiction dans un univers nocturne et mortifère où nous croisons des monstres. Des êtres purs ont été corrompu, d’où la source du mal d’onde ; même la licorne blanche, émissaire de la déesse, a été pervertie, elle est devenue noire et monstrueuse, boursoufflée. Ne vous attendez cependant pas un conte entre le bien et le mal, à cet aspect si manichéen que renvoie de prime abord la métamorphose de la licorne. Nous sommes dans un conte de fantasy gothique au-delà de ces clichés, où se mêlent plusieurs quêtes, autant de fils qui composent la toile du labyrinthe de Roche-Étoile.

Vilhao, l'une des illustrations de Tom Cuzor pour "Le Chant des Monstres", écrit par Paul Hartzuri, Ed. Bardd in Fabula, juin 2023

Vilhao, l'une des illustrations de Tom Cuzor pour "Le Chant des Monstres", écrit par Paul Hartzuri, Ed. Bardd in Fabula, juin 2023

Voyager dans la matière des étoiles, déchirer les voiles opaques des âges passés : voilà la pulsion qui m'animait alors au-delà de la raison.

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éd. Argyll, février 2023

Mise en abyme

Pour compléter ce tableau, il est temps d’évoquer Vanor, l’oracle de la déesse sans visage à Roche-Étoile. Ayant donné son visage à la déesse, Vanor a été doté du don de prescience, il a des visions de l’avenir. Pourtant, iel est plus que cela, mais je vous laisserai le découvrir par vous-même. Dans le présent du récit, c’est le forgeron qui nomme en premier l’oracle à l’archiviste, pour lui, Vanor reviendra dans la cité pour éradiquer le mal d’onde. Ce personnage au visage fluctuant, femme, homme, non-binaire, blanc, doré ou noir, est un personnage fascinant par excellence ! Quels sont ses réels pouvoirs ? Pourquoi la déesse l’a-t-elle rejeté.e ?

Pour découvrir cela et plus encore, il nous faut avancer, dans la cité, dans le temps en remontant les archives et plus loin encore.

Voyez-vous, la structure du récit proposé par Anouck se tisse avec brio : diverses narrations s’entremêlent, portées par les voix de plusieurs personnages. Ces mises en abyme confèrent une profondeur vertigineuse à l’histoire en nous offrant des points de vue cruciaux sur les mêmes évènements. Quand je dis ici « les mêmes évènements », ne pensez pas à des répétitions, mais des ajouts, des détails, des pensées qui viennent s’ajouter et éclairer sous leur vrai jour les actions des personnages.

Cela est vertigineux car ce procédé nous emmène autant dans les méandres de Roche-Étoile autant que dans ceux de psychés aux amours viscérales. Il y a une certaine grandeur dans le déclin de la cité, il vous faudra remonter aux origines pour l’observer dans toute sa splendeur et sa laideur.

L'amour n'est-il pas une chose d'une étrange cruauté ?

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éd. Argyll, février 2023

Les origines

Justement, remonter les archives est le but de l’archiviste et de la jeune dame. Seulement voilà, des phénomènes étranges se répètent pour l’archiviste. La jeune dame et lui voient un monstre dans le sanctuaire, le mendiant les traitent de blasphémateurs d’avoir ouvert le recueil d’archive… Les dernières lignes, lues par l’archiviste, évoquent la corruption de la princesse, ce serait à cause d’elle que le mal d’onde aurait pris source. Étrangement, l’archiviste va tout de même demeurer avec la jeune dame, jusque dans le bois aux Astres, pour traquer le monstre. Après tout, l’archiviste n’a-t-il pas vu, en arrivant aux abords de la cité, l’apparition monstrueuse à l’origine du mal ? Suffira-t-il d’éradiquer cette abomination pour défaire la malédiction qui a vampirisé Roche-Étoile ?

La mythologie qui imprègne la naissance de Roche-Étoile, la pierre tombée du ciel, s’incarnera plus vrai que nature, car pour remonter au mal, il faudra creuser jusqu’aux origines de la cité qu’il parasite. Les origines de ces deux tangentes se relient comme les étoiles d’une constellation, du cosmos duquel est venue la roche, du cosmos dont les étoiles fascinent Vanor qui souhaiterait voyager à travers leur matière. D’ailleurs, les couleurs et le blason de Roche-Étoile est un ciel bleu indigo paré d’étoiles or et argent. Le cosmos et les entrailles rocheuses, qui abriteraient un lac, reliés par Roche-Étoile, cité ancrée s’élançant vers le ciel comme les arbres.

L’origine du mal d’onde, de Roche-Étoile, de la lignée royale même, le récit déterre tout cela, quitte à y laisser quelques ongles et la raison.

Alphée, l'une des illustrations de Mina M pour l'intégrale d'Apostasie de Vincent Tassy, à paraître aux Éditions du Chat Noir

Alphée, l'une des illustrations de Mina M pour l'intégrale d'Apostasie de Vincent Tassy, à paraître aux Éditions du Chat Noir

J'ignore ce qu'étaient ces créatures. Clairement, elles n'appartenaient pas au monde des humains mais à cet autre plan d'existence que nous parcourions désormais. Elles ne semblaient qu'à moitié réelles. Une pensée limpide, au fond de ma conscience morte, se demanda ce qu'elles devenaient lorsqu'elles quittaient le stade larvaire, si une telle chose se produisait. Cette idée éveilla aussitôt en moi une curiosité féroce en même temps qu'une imagination morbide.

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éd. Argyll, février 2023

Un goût de songes et d'éther

La plume d’Anouck nous transporte dans ce récit à la narration atypique, tant en mêlant plusieurs voix pour des mises en abyme vertigineuses que par le ton aux accents presque froids, indifférents, alors qu’amours viscérales riment avec les hurlements intérieurs de la trahison. Son écriture précise nous rend avides de tourner les pages : ma lecture a été impérieuse, tout comme la curiosité féroce de Vanor. Bien sûr, ce roman recèle tout ce que j’aime, mais quel plaisir de m’être plongée dans ce délicieux récit aux accents profondément mélancoliques, qui laisse un goût de songes et d'éther.

Cet univers labyrinthique et par moments monstrueux, en une renversante descente aux enfers, fleure également la neige, les pierres givrées, tout comme le feu entretenu sans cesse par le forgeron. Entre les lignes, demeure une trace d’encens, de fleurs de millepertuis, une fragrance orageuse nocturne, minérale. Ce genre de dualités, de couples complémentaires bien qu’antagonistes, se retrouvent à divers niveaux dans le récit : les couleurs, les matières, les éléments, les sentiments… Je crois bien qu’il s’agit d’une sensibilité artistique, car moi-aussi mes écrits en sont truffés.

Plusieurs fils se tendent et s’entremêlent dans le récit, tandis que les décors se succèdent, plus nous plongeons dans Roche-Étoile et découvrons sa vérité. Tout comme l’impression onirique et vaporeuse qui m’imprégnait au cours de la lecture, les personnages sont nimbés d’évanescence. Leur apparence indifférente et froide cache d’incroyables jardins intérieurs qui se heurtent à Roche-Étoile, à la déesse elle-même. Dans toute leur ambiguïté, leur amour dévorant, dévastateur, leur vanité voire leur folie, leurs émotions vibrent au point de pouvoir déclencher des séismes, des avalanches… ou la chute d’une cité. Cette retenue alors qu’ils sont animés de cette grandeur, de cette terrible effervescence, voilà qui est sublime, et qui n’a pas fini de me fasciner.

Saignant dans l'herbe, respirant le parfum capiteux des fleurs, les chairs distendues en une hideuse métamorphose, je vis tous les piliers fondateurs de mon existence céder d'un coup.

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éd. Argyll, février 2023

Un écrin aux couleurs de Roche-Étoile

La Cité Diaphane se découvre dans son sublime écrin dont l’illustration de couverture par Xavier Colette représente à merveille l’univers onirique et éthéré, mystérieux et symbolique (les visages voilés, la "caverne") de Roche-Étoile, sans oublier la teinte indigo ni les étoiles ! En avant-propos, je vous précisais que Anouck est premièrement connue pour son travail d’artiste plasticienne, eh bien, sachez que dans les pages de ce roman, vous pourrez découvrir 9 représentations pleine page de gravures qu’elle a spécialement conçues pour cet ouvrage !

Anouck est une artiste à multiples facettes, et je trouve fort à propos que La Cité Diaphane en témoigne. Ses productions graphiques apportent une touche supplémentaire à la lecture, au travers de scènes symboliques de l’intrigue, l’aspect esthétique participe grandement à agrandir l’univers littéraire, en une résonance poétique et onirique.

Remarque : dans mon article, j’ai inséré des illustrations d’autres artistes, pour apporter d’autres ouvertures, et vous laisser découvrir les gravures d’Anouck directement dans son roman. En voici tout de même une aperçu ci-dessous :

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éditions Argyll, 3 février 2023

En bref : Avec La Cité Diaphane, Anouck Faure signe son premier roman. Son univers mêle conte, dark fantasy et gothique pour un récit vertigineux à la narration soignée approfondie de mises en abyme. Entre éther et monstruosité, elle nous propose un récit qui n’a que faire du manichéisme, préférant la complexité d’âmes grises, de personnages ambigus aux amours viscérales confrontés à un mal étrange et mortifère dans une cité déchue et exsangue. L’âme d’artiste d’Anouck se ressent à travers sa plume, tout autant que par ses gravures qui agrandissent la lecture de ce récit.

Une œuvre magistrale à lire de toute urgence !

Anouck Faure, La Cité Diaphane, Éditions Argyll, 3 février 2023

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