Georgia Caldera, Les Larmes Rouges – tome 2, Déliquescence –, Éditions du Chat Noir, collection Panthéra

Publié le par Maude Elyther

Georgia Caldera, Les Larmes Rouges – tome 2, Déliquescence –, Éditions du Chat Noir, collection Panthéra

4ème de couverture

Le voile a été levé sur les étranges rêves de Cornélia mais elle est plus que jamais en danger. Pourtant, la seule prudence n’est pas ce qui la pousse à rester auprès de Henri. Progressivement, leurs liens se renforcent bien que l’ombre du passé plane sur leur relation…
Pire encore, pour assurer leur protection contre Avoriel, ils doivent retourner à Reddening House où Cornélia a été témoin des horreurs que peuvent commettre ses habitants. Déjà angoissée, la jeune femme se noie de plus en plus dans de bien surprenantes visions…

Avant-propos

Voilà quelques temps déjà que j’avais lu le premier tome et que les deux suivants patientaient dans ma bibliothèque. À l’occasion du Pumpkin Autumn Challenge 2019, j’avais donc sorti Déliquescence ! Pour celles et ceux ne connaissant pas, il s’agit d’une romance avec des vampires aux relents gothiques : nous suivons Cornélia, jeune femme de dix-neuf ans fragile et tourmentée par de violentes visions. Alors que son père les fait changer de décor, elle rencontre le châtelain Henri… Sang, surnaturel, passé, vie antérieure, hiérarchie vampirique et romance se mêlent, le tout agrémenté pour cette édition d’illustrations couleurs pleine page de l’auteure.

Mais j’en viens au tome 2, aussi pour les personnes n’ayant pas lu le premier tome, je vous conseille de stopper là votre lecture de ce retour.

Mots clefs

Romance – gothique – vampires – visions – rêves – danger – nature hybride – vie antérieure – couple dysfonctionnel

Georgia Caldera, Les Larmes Rouges – tome 2, Déliquescence –, Éditions du Chat Noir, collection Panthéra

Mon retour

Suite au dénouement du premier opus, pour se protéger d’Avoriel, Cornélia suit Henri à Reddening House. Alors que sa relation avec le vampire passe un cap supplémentaire, la jeune femme est assaillie par de nouvelles visions, sombres et torturées. Et puis qui est cet homme avec lequel elle communique comme dans un rêve ? Est-ce Maxine ? Ou bien une nouvelle tentative du monarque vampire pour l’atteindre ? Parmi les vampires de Reddening House, officialisée compagne d’Henri, elle peine à trouver sa place, évoluant avec son nom anonyme, Lise, pour garder secrète sa nature hybride. Justement à propos de sa nature, elle se découvre certaines capacités, tandis que son compagnon tente de "l’éduquer" pour d’autres.


Dans ce tome, j’apprécie de nombreux éléments. La hiérarchie vampirique, les scènes du passé (notamment d’Henri) à travers lesquelles j’ai été davantage transportée par la plume de l’auteure qui aime assurément les décors et scènes gothiques, les bals, les châteaux… Tous ces points ont contrebalancé mon agacement à propos de la relation entre Cornélia et Henri. Je m’explique. Sa relation avec Henri est de prime abord compliquée il est vrai, à cause de leur passé, de leur nature, pourtant ils ne communiquent absolument pas. Ce qui fait que Cornélia agit et pense bien trop souvent à la légère. Et la découverte de certains pouvoirs en particulier ne va pas arranger les choses, puisqu’elle va n’en faire qu’à sa tête, quitte à agir comme elle le reproche aux vampires. Elle se montre contradictoire et ambiguë, mais j’avoue qu’elle m’a plusieurs fois agacée…


Avec Déliquescence, nous en apprenons enfin plus sur le passé d’Henri, notamment sa "renaissance" et son quotidien auprès d’Avoriel. Si j’avais quelque peu reproché au premier tome de ne pas exploiter plus que cela la vie antérieure de Cornélia (en effet, elle n’aborde jamais réellement cette vie dont elle se souvient pourtant à présent), la donne devrait changer dans le dernier tome, notamment via la chute de ce second opus.


En bref : Les nombreux points positifs de cette trilogie rendent cette lecture fascinante et addictive malgré l’agacement que me procure son héroïne. Les scènes autours des vampires (passé, mœurs…) demeurent mes préférées : le style de l’auteure me paraît plus affirmé lors de ces passages sombres et décadents. La romance entre Cornélia et Henri possède toujours son goût d’amour impossible, il n’en demeure (malgré un couple dysfonctionnel malgré une étape important de franchie) que les aléas qui la ponctuent apportent plusieurs points de réflexion et mettent en lumière la nature et la complexité respectives de l’une et de l’autre.

Publié dans chronique personnelle

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