Jean-Luc Marcastel, Agence Lovecraft - tome 1 : Le Mal par le Mal, Éditions Gulf Stream, 9 septembre 2021
4ème de couverture
Que meure pour toujours ce qui à jamais dort.
En des temps immémoriaux, d’effroyables formes de vie dominaient le monde. En sommeil lorsque l’espèce humaine est apparue sur terre, elles n’attendent que l’alignement de certaines étoiles pour régner à nouveau…
Ryan, Marie et Sergueï ne se connaissent pas. Ils ont pourtant un point commun : ils sont dotés de pouvoirs effrayants convoités par de mystérieux individus. Pour leur échapper, les trois adolescents acceptent l’aide d’une jeune fille qui travaille pour une organisation : l’Agence Lovecraft. Dans la guerre secrète que ses membres livrent contre un ennemi implacable et ses adorateurs, Ryan, Marie et Sergueï pourraient bien être les éléments décisifs sui feront pencher la balance… mais de quel côté ?
Avant-propos
Avant tout, je remercie Julie et les Éditions Gulf Stream pour l’envoi de ce service presse ! Une superbe couverte et un pitch orienté sur l’univers de H. P. Lovecraft ? je fonce !
Je vous livre ci-dessous mon retour 😉
Mots clefs
Roman jeunesse – hommage à l’univers d’H. P. Lovecraft – horreur – monstres marins – adolescents – pouvoirs – humanité – mythes lovecraftiens – monstres – steampunk – société secrète – secte – tentacules – Dagon – Innsmouth – Vingt Mille Lieues sous les mers
Tambour battant
Une ville poisseuse et huileuse dans laquelle le temps semble s’être arrêté. Une course-poursuite dans Paris. Une lutte musclée pour échapper à des infirmiers patibulaires.
4 adolescents vont se voir proposer l’aide de Kali, une étrange jeune fille hindoue.
Tambour battant, nous suivons 4 adolescents qui doivent impérativement fuir. Aux États-Unis, dans l’étrange ville d’Innsmouth, Ryan et Jonathan, deux jumeaux, cherchent par tous les moyens à échapper de leur oncle qui les a recueillis. À Paris, Marie a réussi à s’évader d’un hôpital dans lequel elle était prisonnière ; mais pour combien de temps ? En Russie, Sergueï quant à lui craint les intentions du psychologue à son encontre.
Qu’est-ce qui les relie ?
Étrange et abominable
Ryan et Jonathan semblent voués à un rituel effrayant par les habitants de Innsmouth, la ville portuaire. Ceux après Marie s’intéressent à la chose qu’elle porte en elle, qui lui fait ressentir et voir des évènements et émotions impossibles et abominables. Le psychologue que rencontre Sergueï porte un intérêt malsain à son histoire : l’adolescent s’est retrouvé dans le corps d’une entité dans un univers inimaginable tandis que celle-ci habitait son corps.
Hommage à H. P. Lovecraft
À travers ce premier tome de sa nouvelle trilogie, Jean-Luc Marcastel rend hommage à H. P. Lovecraft, pour initier les adolescents à cet auteur qui a marqué l’Imaginaire. La ville d’Innsmouth avec ses habitants au faciès de crapaud, les Profonds, Dagon, le culte monstrueux et abominable, les tentacules noirs, une cité à l’architecture colossale et impossible… L’indicible monstruosité.
L’auteur prend ce concept : et si Lovecraft avait été dans le vrai ? Tous les « mythes lovecraftiens » sont réels. La menace de destruction de l’humanité, pour l’Ère nouvelle de ces êtres de cauchemar, est là.
Agence Lovecraft
Ainsi, Ryan, Marie et Sergueï sont en quelque sorte recrutés par l’Agence Lovecraft. Un médecin et une capitaine leur promettent de les aider à comprendre ce qu’il leur arrive. En échange, ils leur demandent de choisir leur camp : sauver l’humanité ou participer à sa destruction.
À ce stade du récit, l’auteur ajoute à l’inspiration lovecraftienne la touche merveilleuse de Vingt Mille Lieues sous les mers de Jules Vernes. Mais je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la découverte !
Destinée
Si leur destin semblait être tout tracé, à savoir répondre à l’appel de l’abominable qui sourde en eux, Ryan, Marie et Sergueï ont le choix, à l’image de Kali. Mais s’opposer à cette destinée pour laquelle ils semblent être nés ne s’annonce pas aussi simple, et ce malgré leur tempérament. Ils portent une ombre archaïque en eux, par moments, ils ne se contrôlent pas, ils se métamorphosent en... autre chose. Un point est sûr cependant : bien qu’ils viennent de se rencontrer, ils sont déjà unis.
En bref : revisitant l’œuvre de H. P. Lovecraft pour laquelle on sent sa grande passion, Jean-Luc Marcastel propose le premier tome d’une trilogie pour adolescents. Le Mal par le Mal introduit Ryan, Marie, Sergueï et Kali face à une indicible menace, celle de la destruction de l’humanité par des créatures qui régnaient sur Terre avant l’apparition des bactéries sur cette dernière. Effroyables, archaïques, ces horreurs dormaient, mais elles se réveillent, préparant les festivités pour l’alignement des étoiles tant attendu. Les 4 adolescents sont reliés entre eux du fait qu’ils ne sont pas tout à fait humains. Ils ont choisi leur camp, celui de l’Agence Lovecraft, mais pourront-ils contrôler ce qui sommeille en eux ?
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