Louise Jouveshomme, Neighian - Tome 1, Éditions Mnémos, Pépite de l'imaginaire 2023, 22 février 2023
4ème couverture
Neighian. Un nom, un tatouage, un art du combat qui fait gémir tout le Continent.
Les Neighians protègent l’Union, pouvoir central qui rassemble les représentants de toutes les nations et maintient une paix fragile entre les États. Mais les frontières sont des lignes de poudre sur un échiquier politique branlant… Et quand un elfe assassine le Dominant de la Meute des loups, c’est le grand brasier qui prend.
La dette de sang n’a plus de diplomatie, et les vieilles alliances se reforment. Complot ? Coup d’État ? Vendetta personnelle ? Nul ne le sait… L’Union est au bord du gouffre.
Et c’est sans compter sur l’Ombre et ses Pervertis, qui de jour en jour massacrent les convois et les villages isolés. Une Ombre dont personne ne connaît le nom ni l’origine, mais dont les Neighians sont les implacables limiers.
Pour sauver l’Union, il fallait un miracle, un geste désespéré : Heltia de Cytari, Lieutenant Neighian, est chargée secrètement d’une bien étrange mission…
Une quête au nom de la paix. Et au prix du sang.
Louise Jouveshomme partage son temps entre des études de sciences naturelles, de sciences politiques, le sport, l’écriture et la musique. Depuis qu’elle a commencé à écrire, elle joue avec des personnages et des scénarios qui n’en font qu’à leur tête.
Neighian est son premier roman.
Neighian tome 1
Neighian tome 2 (sept. 2023)
Les Neighians protègent l'Union, pouvoir central qui rassemble les représentants de toutes les nations et maintient une paix fragile entre les États. Mais les frontières sont des lignes de poud...
Avant-propos
Je remercie chaleureusement Estelle Hamelin et les Éditions Mnémos pour l’envoi de ce service presse qui me tentait énormément !
Après Diamants de Vincent Tassy et L’Enterrement des Étoiles de Christophe Guillemain, les Éditions Mnémos offrent une magistrale nouvelle Pépite de l’imaginaire avec Neighian, le premier tome de la duologie de Louise Jouveshomme !
Ce joli pavé, à la couverture qui m’a conquise avant même d’en savoir davantage sur le roman, a été un régal de lecture. De prime abord, cet opus de fantasy emprunte des chemins classiques, toutefois l’autrice retourne cela en ajoutant une dimension de nature writing vorace et étouffante, s’éloigne des archétypes des créatures qui prolifèrent dans son univers. Je souligne la qualité de l’écriture pour ce premier roman, un vocabulaire riche, une dose généreuse de poésie conférant un aspect onirique.
À découvrir absolument !
Mots clefs
Fantasy – maintien de la paix – alliance – onirique – poétique – féminisme – onirique – intrigues politiques – intrigues géopolitiques – mission – vengeance – coup d’état – vendetta – paysages – voyage – nature writing – vampires – loups – elfes – vampires – humains – sirènes – stygias – trolls – garnums – nains – farfadets – premier roman
Mon retour
Présentation de la maison d'édition
« Des thématiques contemporaines, un sens de la dramaturgie servi par une écriture onirique, ciselée, et des personnages solaires dans une ambiance crépusculaire. »
« Plus qu'une pépite, c'est un véritable coup de foudre éditorial ! »
« La situation est donc irrémédiable.
— Touché par la grâce, de Fadren, marmonne-t-elle. Après quel massacre exactement vous l'avez réalisé ?
— À l'instant. En entendant un être de votre puissance exprimer son désespoir. »
Heltia a l'impression de se prendre un coup. Quand le sommeil vient, quand on glisse peu à peu dans une semi-conscience et que soudain un sursaut venu d'on ne sait où contracte tout le corps, pareil, la fulgurance du choc et la stupeur du réveil. De Fadren la dévisage, le visage inexpressif, la peau lisse lavée de ce qu'elle devrait y trouver. Pitié, mépris, apitoiement, raillerie. Rien. Juste, peut-être, tout au fond des yeux, une ombre de lassitude qui lape ses plaies en silence.
Équilibre instable
L’univers bâti par Louise Jouveshomme plante dix peuples se partageant en plusieurs territoires le Continent. Depuis l’Ardente Amnésie, la paix était maintenue, notamment grâce aux Nighians. S’ils étaient au départ plutôt diplomates, au fil du temps ces derniers sont devenus des militaires. Ils sont craints et respectés, reconnaissables par le tatouage sur leur main qui représente un jyrkhem (le fauve ailé représenté sur la couverture). Le lieutenant Heltia est rattachée à la « caserne » de Cytari Daliiem, située sur le Territoire Neutre. Alors qu’elle revient tout juste d’une mission, la voilà affectée à une nouvelle par son supérieur, le vampire Ebleon. Sauf que cette fois-ci, ladite mission ne semble qu’un coup d’esbroufe dans l’eau. Et pourquoi, sous couvert de la protéger, elle sent qu’Ebleon ne lui dit pas tout ?
Sous ces airs de paix, le Continent est en réalité bien dégradé. Les taxes ont augmenté à Cytari, où les caravanes affluent pour y trouver protection. En effet, depuis la montée de l’Ombre, les Pervertis attaquent les convois qui en général paient des mercenaires pour les protéger. Heltia était l’une de ces mercenaires, engagée pour faire route jusque Cytari. Par petites touches, l’autrice brosse son univers, un univers dur (attaques, mercenaires, taxes…). L’équilibre est précaire et il va vaciller car un elfe a tué le Dominant de la Meute des loups. Les loups clament vengeance, que le sang soit versé. Une guerre se profile et la seule façon de l’endiguer semble d’aller demander conseil aux sirènes.
La bouche ouverte. Dedans, une plaie de terre, elle marche dessus. Le sol noir. La suie vole autour d'elle, les pierres aussi et le ciel brûle au-dessus de sa tête. Une silhouette est assise sur le bord de la fontaine, sa main traîne dans l'eau rouge. Les doigts de pierre de la statue les agrippent. La silhouette se lève et s'en va. Crier. Courir. Elle ne peut pas. La terre grouille, des milliers et des milliers d'insectes fourmillent sous ses pieds, grimpent le long de ses jambes, sur son corps, plantent leurs crocs dans sa paume. La chair vole autour d'elle. Un hurlement lui déchire la gorge. La limace s'extirpe de sa bouche en arrachant ses dents et sa langue. Elle tombe. Les insectes la recouvrent pour s'engouffrer dans ses poumons et déchirer sa main. (...) Le jyrkhem meurt.
Mission bancale
Voilà donc la mission confiée à Heltia, se rendre au Lac des Sirènes, le peuple dont on ne sait rien, à part qu’elles sont des oracles, qu’elles voient tout. La situation exige qu’elle fasse partie d’une délégation, avec un loup et un elfe, toutefois, les loups se sont rétractés. Elle se retrouve flanquée d’un elfe, Melion de Fadren, froid, immobile et taciturne. De Cytari au Lac des Sirènes, ils vont devoir traverser la Plaine des Bastides pour gagner un lieu de rendez-vous afin de récupérer le tribut à offrir aux sirènes. Pour ce faire, ils vont devoir se mêler incognitos, en tant que mercenaires, à un convoi de caravanes. Déjà Heltia sent l’esquisse bancale de la mission, après tout, la paix sur le Continent est délitée, la menace des Pevertis n’est pas endiguée, et, à présent, une guerre que tout le monde veut est sur le point d’éclater. Qu’il est dérisoire d’envoyer une délégation de deux personnes mander les paroles des sirènes ! Toutefois, elle fait confiance à Ebleon
« Ici », déclare-t-elle au bout d'un moment.
Gaëtan, qui marche en tête, s'immobilise pour jeter un regard autour de lui. Les fougères, les buissons, les épines jaillissent en gerbes sombres, si denses qu'elles en masquent les racines des arbres. Le sous-bois s'est contracté, un muscle tout de tension et de tressaillements dont la pénombre s'enroule autour du cou comme un bras étrangleur.
« Vous comptez lui tendre un piège. »
Plus raide que l'arbre auquel il a adossé son fardeau, Melion observe lui aussi les fourrées. La ligne de sa mâchoire tressaille dans la lumière qu'une branche filtre parfois jusqu'en bas.
10 peuples
Si les gens s’en remettent aux Fées, aux Mères, nulle trace d’elles, en revanche plusieurs créatures côtoient les humains sur tout le territoire. Louise Jouveshomme reprend des figures connues, mais en modifiant pour la plupart certains archétypes, de même qu’elle a façonné certaines créatures (les stygias, les garnums). Si l’ensemble se veut merveilleux, les personnages révèlent davantage de caractéristiques propres à leur peuple que de réelle magie. En revanche, la magie, appelée don, qui coule dans les veines de certains humains est jugée contre nature, ce sont les Pevertis. Les individus ont peur d’eux, ils seraient des fous furieux incapables de contrôler leur don.
Outre les humains, ce sont elfes, stygias, vampires, trolls, farfadets, garnums, nains, loups et sirènes que l’on trouve dans l’univers de l’autrice. Si tous sont farouchement attachés à leur peuple respectif, fait souligné par moults préjugés inter-peuples, il est plaisant de constater des similitudes entre certains, comme les elfes et les stygias. Ici, les vampires ne se nourrissent pas de sang et supporte le soleil. Les trolls ont un regard spécifique sur le monde et réalisent fresques et tableaux colorés, ce sont des artistes. Les loups de la meute du Nord dépendent de l’extérieur pour subsister durant l’hiver. Les elfes recèlent de la faculté de voir l’entre-voile – l'ikantaikâ –, tandis que les stygias perçoivent les émotions des autres, sous forme de couleurs. Les garnums sont liés à la terre : aux plantes et aux animaux. Les nains sont farouches et piquants, et les farfadets bien avares. Les sirènes sont les plus mystérieuses, car elles ne quittent pas leur Lac, ce sont des oracles dont ont ne sait rien au final.
La Forêt semble calme. Endormie. Pourtant, une impression de gêne pèse que la poitrine de la guerrière, un air invisible et impalpable qui soufflerait à s'en faire éclater les poumons pour la pousser à reculer, et lui briser les côtes si elle s'obstine. Presque malgré elle, elle balaye du regard la pénombre glauque. Rien. Pas un mouvement brusque, pas une ombre plus dense que le reste. Qu'est-ce qu'elle cherche ? Une trace de la présence hostile qui se tient là, tapie, immobile, à l'affût? Elle continue de fouiller, elle dépèce le rideau de lianes et le tapis d'épines mêlé de feuilles mortes, à ses pieds. Rouges, vertes, jaunes. La même couleur que les iris glacés de l'elfe, enfoncés dans ce qu'il regarde comme des lames de poignards.
Nature writing
L’autrice met donc en place une délégation plutôt que de mentionner une quête comme dans Le Hobbit ou Le Seigneur des Anneaux. Si l’ensemble est nuancé via différents peuples, dont des connus du genre, Louise Jouveshomme ajoute une dimension très intéressante via le nature writing. En effet, là où certain.e.s lecteurices attendent un condensé brut d’actions, la part belle est faite aux descriptions. Les villes, les ruines, les intérieurs… mais surtout les paysages, car notre délégation formée par Heltia et Melion s’aventure plus en pleine nature que ne fait halte dans des villes. Que les rues soient pleine de monde, de réfugiés, de populace pour une fête, ou plus désertes et malfamées la nuit, l’on retrouve la Tour des Effluves, qui permet de communiquer depuis l’Ardente Amnésie. Spécificités et coutumes se distinguent ainsi, d’un bourg à un autre, de même que les mentalités, les préjugés inter-espèces, ou encore des traces historiques.
Plus encore, c’est la nature qui tranche le plus dans l’écriture de l’autrice. Les descriptions qui la dessinent la font paraître menaçante, vorace, étouffante, tel un animal. Oui, différents aspects – anatomique, de prédateur, ou mythique – la façonnent. Elle agit sur le moral des personnages, qui se sentent pris au piège, qui ont peur, qui voient les paysages se métamorphoser… Elle est hostile, bien qu’elle soit points de repère, guérisseuse (via les plantes), que par endroit l’on imagine toujours la trace des Fées (à moins qu'il ne s'agisse plus que de mythes cosmogoniques).
Les descriptions, avec les détails, les émotions et sentiments qu’elles dégagent, confèrent une dimension intime et psychologique à l’intrigue : les personnages y sont fondamentalement liés. Les couleurs, les odeurs, les textures… tout participe aux sens, à une immersion sensorielle qui fait respirer les personnages. Ainsi, les impressions de la nature sur Heltia font directement écho à ses émotions, qui se sent en colère, a peur et se sent étouffer dans le rôle qui lui incombe.
Sur la carte en double page au début du récit, dessinée par Stéphane Arson, le Continent montre sa diversité géographique : montagnes, jungle, forêts, déserts, marais, plaines... Plusieurs plantes et arbres spécifiques de tel ou tel territoire sont mentionnés, cela contribuant pour certains à la géopolitique via le commerce.
Rien n’est laissé au hasard.
« Je vous ai dit de la boucler, Héraut des Fées, marmonne-t-elle à l'adresse de l'elfe. Et tenez la bride à vos pulsions héroïques, si vous voulez pas qu'on y passe tous les deux. »
Personnages complexes et mystérieux
Et comme si cela ne suffisait pas, Louise Jouveshomme met en scène des personnages mystérieux et complexes, tous gris. Entre les spécificités de chacun des dix peuples, les intrigues politiques qui relient tout le récit, les descriptions qui apportent une dimensions intimes et psychologiques, l’autrice brosse des personnages bien bâtis. Heltia n’est pas qu’une Neighian mercenaire, elle est à la fois battante et combattante. Melion n’est pas qu’un elfe indifférent et froid, il est sensible et kamikaze. Quelques révélations sont levées sur eux, un voile à peine levé qui promet une belle dynamique dans le prochain et dernier opus !
Si les chapitres sont essentiellement consacrés à la délégation vers le Lac des Sirènes, quelques-uns sont dédiés à d’autres personnages, petits ou grands maillons qui laissent entrapercevoir plus en avant les ficelles géopolitiques. Car l'assassinat du Dominant par un elfe n’est que le sommet de l’iceberg d’un plus grand bouleversement. Plus l’on avance dans le récit et plus l’on voit à quel point Heltia et Melion ne peuvent qu’être au cœur de l’intrigue.
Coup d’État, vendetta ou vengeance, l’autrice prend soin de disséminer plusieurs points de vues, via quelques chapitres consacrés à d’autres personnages ou encore des extraits de courriers et autres documents. Pas à pas, nous comprenons la situation du Continent, ses nuances, son déséquilibre qui s’accentue.
Heltia et Melion vont payer de lourds tributs : résistance à la douleur et résilience côtoient la folie, la perte et/ou la quête d’identité. Sous leurs regards, le monde change, des alliances se forgent, parfois dans l’ombre, des trahisons sont perpétrées, les enjeux pèsent de plus en plus, et alors que certaines révélations sont faites et relancent les dés, voilà déjà la fin de ce premier tome ! Bonjour la frustration haha !
Certaines [feuilles de crimls] cahotent hors de leur route, tirées par des insectes de la taille d'une paume, d'un jaune maladif. Leurs mandibules enfoncées dans les nervures, ils hissent, ahanent, s'acharnent à escalader, leur feuille derrière eux, des racines sous lesquelles ils pourraient aisément passer sans fardeau. Tenir à quelque chose comme un epcrimla à sa feuille. S'accrocher jusqu'à la mort, s'échiner sous un poids sans lequel on ne peut pas vivre, être prêt à tout sacrifier. Les insectes éclosent sur leur feuille, se nourrissent de sa sève, et lorsqu'elle tombe, les traînent derrière eux à la manière d'un linceul, jusqu'au sommet de l'arbre sur lequel ils retournent pondre. Une union désespérée, insécable, inaltérable.
L’écriture
Louise Jouveshomme signe ici son premier roman, un texte ambitieux dont la richesse donne un ton nouveau à la fantasy. Elle use d’un large vocabulaire, apportant une touche poétique et onirique via les diverses descriptions. Différents niveaux de narration sont utilisés. La narration s’adapte aux personnages : les négations seront mâchées lorsqu’on est plutôt du point de vue de Heltia, le phrasé plus poétique lors des descriptions de la nature et des rêves, les dialogues sont terriblement vivants, offrant des dialectes truculents (notamment les trolls). De plus, entre deux chapitres, il n’est pas rare d’avoir une page ou plus d’extraits de documents (mémoires de voyage, lettres, décrets…).
L’autrice touche à tout, encore une fois, rien n’est laissé au hasard, sur le fond comme sur la forme. L’ensemble a été très plaisant à lire, les pages se tournaient toutes seules, j’avais toujours envie d’en savoir plus, m’attachant de plus en plus à Heltia, Melion, Gaëtan, Kaarim et même Fream. Un immense puzzle prend forme à travers ce premier tome, promettant un second et dernier opus flamboyant (vous comprendrez ce jeu de mot après avoir lu Neighian 😉). La fin, oh combien frustrante, est grandiosement menée, ayant savamment placé sa première ligne d'attaque pour l’ultime partie, annoncée pour septembre 2023.
« Vous avez pas failli, Melion. »
Pas de réponse, juste une inspiration heurtée, quelques bulles qui crèvent la surface avant qu'elle ne retrouve son atonie d'eau stagnante. La guerrière sent la colère lui durcir l'air dans les poumons.
« Vous m'entendez, Oreilles Pointues ? Vous avez survécu jusque-là, vous avez affronté les sirènes, vous en avez payé le prix, tout ça pour prouver l'innocence d'un peuple qui oublie ses morts ! Vos raisons profondes, vos fêlures, les tressaillements qui trahissent parfois que vous êtes encore vivant, on s'en cogne ! Vous avez accompli votre mission, vous avez pas failli ! »
En bref : Les Éditions Mnémos introduisent Louise Jouveshomme sur la scène des littératures de l’imaginaire avec le premier tome de sa duologie Neighian, Pépite de l’imaginaire 2023. Sur le fond comme sous la forme, rien n’est laissé au hasard pour cette fantasy riche aux ramifications géopolitiques face à un monde changeant. L’équilibre qui tend le Continent se délite plus que jamais. Face à la menace croissante de l’Ombre via les Pervertis, le meurtre du Dominant de la Meute de loups commis par un elfe va tout faire basculer. Coup d’État, vendetta, vengeance ? Est-ce que la parole des sirènes, oracles, représente le seul espoir pour maintenir la paix ?
L’écriture maîtrisée de Louise Jouveshomme tisse la vastitude de son univers, du nature writing qui approfondit la psychologie des personnages complexes et nuancés, aux multiples narrations, l’autrice offre aventures, combats, résilience, intrigues politiques, onirisme et poésie, le tout dans la rudesse et la cruauté dans lesquelles baignent le Continent.
Un immense puzzle prend forme à travers ce premier tome, promettant un second et dernier opus flamboyant. La fin, oh combien frustrante, est grandiosement menée, ayant savamment placé sa première ligne d'attaque pour l’ultime partie, annoncée pour septembre 2023 !
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