"Le Bois Écarlate" va faire peau neuve
L'aventure aux Éditions Kiwi est officiellement terminée !
Bonjour à vous, aujourd’hui je rédige cet article pour faire le point par rapport à la rupture de mon contrat aux Éditions Kiwi concernant mon roman Le Bois Écarlate. De ma décision de rupture du contrat, sans percevoir ma rémunération, à celle de lui offrir une nouvelle vie, vous saurez tout !
Dans la famille des maisons d’édition qui ne rémunèrent pas ses auteurices…
Voilà, c’est officiel, j’ai récupéré mes droits d’auteur concernant mon roman Le Bois Écarlate depuis le 27 avril 2023. Mais ce n’est que depuis ce 23 mai qu’il est officiellement étiqueté « arrêt de commercialisation », merci à Dilicom pour sa réactivité face à ma demande. L’aventure aux Éditions Kiwi aura vite passé de réjouissance (une maison d’édition avec des valeurs correspondantes aux miennes), à nébuleux (après deux premiers contacts humains, motivants etc et de supers corrections éditoriales qui se sont pourtant fait attendre) puis à la lente désillusion jusqu’au dégoût.
Bye bye Kiwi
Eh oui, il ne reste plus que le directeur sur le navire, et depuis plusieurs mois, les auteurices se mettent dans tous leurs états pour récupérer leurs droits d’auteur, rompre leur contrat et (dans le meilleur des mondes), toucher leur rémunération. Tout mon soutient envers vous !
J’ai rompu mon contrat d’édition
Pour préserver ma santé mentale, je n’ai pas bataillé pour percevoir ma rémunération : mon contrat est rompu, j’ai récupéré mes droits d’auteur sur mon texte, le roman est en arrêt de commercialisation ; et c’est ce que je pouvais espérer de mieux dans l'état actuel.
Et maintenant ?
Pour 3 publications en maison d'édition (en fait 4), c’est la 2ème (en fait 3ème) mauvaise expérience dans le milieu que je rencontre. Alors quoi, j’arrête les dégâts ? Je ne cherche plus à me faire éditer ? Je prends la décision de ne plus écrire ? Oui et non ; non ; et non. Malgré ces déceptions, cette arnaque avec Kiwi, j’ouvre grand la porte à une autre direction. L’autoédition. J’avais cette idée dans un coin de la tête depuis quelques années, avec tous les doutes, la mauvaise presse de l’autoédition, savoir qu’il y aura plus de travail à faire, de choses à gérer, de l’argent à injecter etc
En avant vers l’autoédition !
Au final, il y a un « pour » qui a pris de plus en plus d’ampleur dans mes réflexions. Plus de liberté, pour un livre qui me ressemble vraiment, plus d’épanouissement dans la réalisation d’un projet de moi à moi. Ce sera formateur et me permettra de travailler au plus près d’autres personnes comme des illustrateurices ou encore la personne qui s’occupera de la maquette.
Parce que s’autoéditer pour moi équivaut à un travail de qualité, je vais m’entourer : le texte sera corrigé, la couverture sublimera le récit, la mise en page sera soignée etc…
Le Bois Écarlate va, pas à pas, faire peau neuve.
Pour me soutenir
En attendant, si vous souhaitez lire Le Bois Écarlate et me soutenir, il me reste 3 exemplaires : la vente de mon stock me permettra de financer une partie de son autoédition. Si vous l’avez dans votre pile à lire ou que vous l’avez acheté sur les plateformes ou en librairie (je crois que les librairies peuvent légalement vendre les exemplaires qu’elles ont en rayon, malgré l’arrêt de commercialisation), n’hésitez pas à partager vos retours de lecture, en me taguant ou en ajoutant le lien de cet article.
Le Bois Écarlate reviendra, plus vivant que jamais.
Il me tarde de pouvoir avancer sur ce projet et vous tenir au courant.
Merci pour votre soutien et à bientôt pour la suite de cette nouvelle aventure qui ne fait que commencer,
Maude
PS : même si c’est beaucoup qui s’est accumulé, je ne reste pas fermée à d’éventuelles futures publications en maisons d’édition, mais je serai ultra sélective de ce côté. Parce qu’il y a de chouettes maisons d’édition avec lesquelles j’aimerais travailler un jour.