Sanguine, Que le diable t'emporte ! Éditions du Chat Noir, collection F. nigripes, avril 2024

Publié le par Maude Elyther

illustration de couverture par Claudia Ianniciello

illustration de couverture par Claudia Ianniciello

4ème de couverture

Est-il possible de faire de la magie quand on souffre d’anxiété généralisée ?

Méprisée par son propre Coven et plus douée sur Internet qu’avec les sorts, Céleste n’a rien d’une sorcière, même avec beaucoup de bonne volonté.

Échouer dans une petite ville oubliée pour se consacrer uniquement à l’herboristerie et aux tenues extravagantes est un plan de carrière beaucoup plus concret…

Pourtant, Céleste va devoir prouver qu’elle est de taille à affronter l’essence même du Mal lorsque la rancœur familiale met son existence en danger.

Mais… Quand on possède autant de magie qu’un navet et un tenace Syndrome de l’Imposteur, peut-on vraiment se sauver soi-même, surtout avec panache ?

Avant-propos

Après Va au Diable ! Sanguine nous reviens avec Nessa et surtout Céleste. Vous aussi vous rêviez de retrouver les deux amies et d’en apprendre plus sur Céleste ? Eh bien l’autrice et les Éditions du Chat Noir nous ont exaucés. Vous n’aviez pas encore découvert cet univers ? pas de panique : les deux novellas peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre. Toutefois, je vous recommande fortement de vous procurer les deux tout de suite 😉

Mots clefs

Urban fantasy – novella – sorcières – herboristerie – magie verte – anxiété – syndrome de l’imposteur – rituel – forêt – la voie du poison – herboristerie – diable – pacte avec le diable – weird nature – famille dysfonctionnelle – amitié – rancœur – vengeance – paranormal – occulte

Sanguine, Que le diable t'emporte ! Éditions du Chat Noir, collection F. nigripes, avril 2024

Intro

Avec Va au Diable ! Sanguine a signé un récit punchy qui s’attaque aux pactes avec le Diable. Dans cette urban fantasy teintée par l’occultisme, l’autrice revisite le pacte via les tatouages. La tatoueuse, la Passeuse, est campée par Nessa, sarcastique et cynique dont le propre accord avec Lucifer arrive à terme. Mais grâce à son amie sorcière, Céleste, elle décide de tenter le tout pour le tout : arnaquer « Lulu ».

De retour dans le même univers, l’autrice met cette fois en avant le personnage de Céleste. Et quoi de mieux pour ce faire que de nous proposer sa rencontre avec Nessa et le début de leur amitié ?

Mon retour

« — J'suis plutôt douée en herboristerie et j'ai toujours beaucoup d'herbes, de simples et d'autres trucs avec moi. Et comme je suis légèrement distraite en plus d'être myope, je frôle parfois la mort en confectionnant mon thé. »

Céleste souffre du syndrome de l’imposteur. En effet, vivant en Louisiane, elle ne possède pas la même magie, pas la puissance du Coven auquel elle appartient car sa mère en est la cheffe. Martyrisée par ses pestes de cousines, elle décide de prendre la poudre d’escampette pour fuir ce quotidien toxique et humiliant. Là voilà qui s’envole pour un coin perdu de la France.

Alors que la jeune femme prend sur elle pour se faire à son nouveau quotidien en compagnie de son anxiété chronique, elle se retrouve la victime d’un mauvais sort. Depuis l’autre côté de l’océan, l’une de ses cousines n’en a pas fini avec elle. Sauf que cette fois, c’est une question de vie ou de mort. Céleste lutte avec ses propres moyens, dressant des sorts de protection avec les produits bon marché de la sorcière moderne. Toutefois, c’est son lien avec la nature qui va réellement pouvoir l’aider.

Car Céleste, si elle n’est pas comme le reste de sa famille, pratique la magie verte. Attention, ici la magie verte se pratique avec des plantes létales (coucou la jolie belladone sur l’illustration de couverture), et si vous demandez de l’aide à la forêt, elle vous réclamera un lourd tribu…

Ne vous y trompez pas : derrière sa jolie frimousse métisse, ses boucles d’or, son anxiété qu’elle soigne avec le port de tenues kitch et vintage, Céleste trempe dans l’occulte. Sa magie n’est pas anodine ni toute mignonne.

Pourtant, comment peut-elle faire face à sa cousine, plus puissante et qui veut la tuer ? Passer un pacte avec Lucifer, qu’elle rencontre sur le seuil de la boutique de Nessa, l’intrigante tatoueuse qui en connaît long sur le surnaturel ? À moins que Nessa ne lui prête main forte... ?

Du surnaturel punchy, des sorcières, une tatoueuse liée au surnaturel, Lucifer lui-même, l’invocation de démons, des mauvais sorts, une magie verte qui éclot, des chats (Dandy et Citrouille, dont nous apprenons enfin la cause de son intelligence au ras des pâquerettes – le pauvre), un tribu sanglant… C’est avec la même verve que dans Va au Diable ! que Sanguine nous entraîne dans le sillage occulte de son monde d’urban fantasy.

Sanguine, Que le diable t'emporte ! Éditions du Chat Noir, collection F. nigripes, avril 2024

En bref

Après Va au Diable ! Sanguine nous revient avec le récit que nous attendions : celui de la rencontre entre Céleste et Nessa. Cette fois, c’est Céleste qui est mise sous les projecteurs, l’occasion de connaître son histoire, la perfidie de son coven qui l’a poussée à l’exil et dont l’une des membres tente de la tuer depuis l’autre côté de l’océan.

L’autrice a conservé le même punch et la même verve, s’intéressant plus particulièrement à la magie, magie qui demeure occulte, même la magie verte qui est enracinée en Céleste.

Vous allez adorer cette duologie d'urban fantasy occulte féminine !

Sanguine, Que le diable t'emporte ! Éditions du Chat Noir, collection F. nigripes, avril 2024

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Publié dans chronique personnelle

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